Pourquoi l’idée de voitures 100% autonomes est-elle véhiculée?

Ceux qui surfent sur la vague

En plus des médias qui font transiter l’idée que les voitures 100% autonomes seront prochainement disponibles sur le marché, il y a les services commerciaux des constructeurs qui spéculent sur l’avenir. Après tout quoi de mieux pour faire sa publicité qu’une promesse d’un futur agréable ?

Lorsque l’on voit les prototypes de la prochaine génération de voitures on distingue souvent des modes autonomes.

La prochaine génération de voitures

Selon Geoffroy Stern, analyste expert économie et stratégies, il y aura effectivement des modes autonomes ou du moins semi-autonomes. Avoir un mode automatique sur l’autoroute aujourd’hui on sait le faire car il n’y a pas trop d’éléments qui entourent la voiture. Mais ce n’est pas le cas lorsque les voitures autonomes sont en ville.

La problématique de la voiture autonome

S’il y a trop d’informations à traiter, l’ordinateur de bord va prendre trop de temps à les traiter sauf que la moindre décision doit être prise très rapidement. On peut penser à un avion et à son mode automatique. Dans les airs, il n’y a pas tellement d’obstacles ce qui permet de créer, sans trop de difficultés, un programme qui va être performant.
Ce pourquoi lorsque l’on voit des vidéos avec des voitures autonomes, elles se trouvent très rarement en agglomération. Aujourd’hui, une voiture peut rester sur la même voie d’autoroute ou se garer toute seule car il y a moins d’éléments à capter mais dès qu’il y a trop d’éléments, rien ne va plus.

L’intelligence artificielle comme solution ?

Selon Geoffroy Stern, on pourrait aussi se tourner vers l’intelligence artificielle pour faire face à la problématique des voitures autonomes : à force de rouler, le véhicule pourrait apprendre comment faire pour gérer toutes les situations différentes. Sauf qu’après plusieurs milliers de kilomètres, deux véhicules pourraient avoir des expériences différentes ce qui pourrait devenir imprévisible et donc dangereux.

Le chemin est donc encore long entre le prototype et la réalité. Geoffroy Stern explique qu’il faudra programmer un véhicule pouvant réagir même dans les conditions les plus extrêmes, le but étant de dépasser la fiabilité humaine.