MamyRoom, la révolution du logement intergénérationnel

C’est en étudiant sur les bancs de sa Prépa, dans l’Ouest de la France, à Nantes que Kévin a expérimenter le « logement intergénérationnel ». Il vivait à l’époque chez un couple de personnes âgées pour un loyer peu onéreux : 100 euros par mois pour une chambre dans un appartement dans le centre historique de la ville.

Convaincu de l’utilité et des avantages de ce mode de vie, ce dernier estime que le logement intergénérationnel constitue une alternative et une solution aux différentes problématiques. En effet, les étudiant ayant peu de moyens peinent à trouver un logement décent dans les grandes agglomérations ou les villes étudiantes où la concentration est forte, la demande également donc en conséquence les prix aussi.

Cependant, près de 67% des logements sont sous-occupés dans les grandes villes. Particulièrement par des senior qui une fois les enfants partis du foyers, ou leur conjoint décédé se retrouvent seuls.

Le lien est vite fait pou Kévin : Les jeunes devraient pouvoir conserver leurs économies pour des investissements structurels, les personnes âgées peuvent trouver de la solidarité et de nombreux avantages à héberger un jeune dans leurs pénates. C’est pourquoi, il a créé MamyRoom.

Comment ça marche ?

C’est une plateforme web de mise en relation entre des jeunes à la recherche d’une location et des personnes plus âgées ayant une chambre à proposer. Kevin en est conscient le logement intergénérationnel n’est pas un phénomène vraiment nouveau, toutefois, il n’existe pour le moment aucun outil permettant de mettre en relation jeunes et seniors pour répondre à cette nouvelle tendance. Les structures existantes relève du domaine associatifs local mais peu d’entreprise réponde à cette demande du secteur.

Sa start up a été retenu par un incubateur lyonnais, qui va lui permettre, en le soutenant durant 10 mois, de peaufiner son projet.

Financement participatif
Sa plateforme web, elle, est en ligne depuis deux mois et opérationnelle. Compte tenu de l’écart générationnel entre les utilisateurs, elle a était pensé de manière ludique et relativement simple à utiliser avec un paiement uniquement au moment de la mise en relation.

Au-delà des annonces, les personnes en recherche peuvent répondre à tout un tas de critères pour affiner leur besoin. Et faire un choix qui leur correspond vraiment. Kévin Francart imagine bien par exemple un apprenti menuisier chez un spécialiste du bois en retraite. Ou un jeune athlète chez une marathonienne expérimentée… Pour donner de l’air à sa petite entreprise et gagner en visibilité, en permettant au site d’être mieux référencé sur Internet, il a lancé une campagne de financement participatif sur Ulule.