Faut-il détenir un diplôme spécifique pour exercer le métier d’antiquaire?

Lorsqu’il s’agit de rechercher ou d’acheter des objets anciens, on se dirige automatiquement vers une boutique d’antiquité. Il s’agit du magasin tenu par un antiquaire. Pour pouvoir exercer ce métier, certaines qualités sont toutefois requises. Mais son exercice nécessite-t-il un diplôme spécifique ? Nous allons répondre à cette problématique en parlant en détail du travail d’antiquaire. Découvrez !

En quoi consiste le métier d’antiquaire ?

Malgré qu’il soit intéressant, peu de personnes exercent actuellement le métier d’antiquaire. Trop souvent confondues avec le brocanteur, les attributions de ce professionnel restent encore floues pour beaucoup.

En effet, l’antiquaire est avant tout un passionné des objets anciens, c’est-à-dire des objets ayant été fabriqués à une certaine période de l’antiquité. D’ailleurs, on peut dire qu’il a fait de sa passion un métier. L’antiquaire se spécialise dans l’achat et la vente de ces objets anciens. Comme susmentionné, il les expose dans sa propre boutique d’antiquité.

Mais au-delà de ses activités commerciales, on peut faire appel à un antiquaire pour :

  • Faire l’inventaire de nos objets anciens ;
  • Procéder à leur restauration ;
  • Estimer leur valeur ;
  • Vérifier leur authenticité.

Quelles études poursuivre pour devenir antiquaire ?

La plupart des antiquaires héritent leur savoir-faire de leurs parents qui ont eux-mêmes exercé ce métier. Pour se démarquer des autres, nombreux sont toutefois ceux qui décident de se former avant d’entrer en exercice bien qu’aucun diplôme ne soit requis. En effet, des formations spécifiques sont de nos jours disponibles. Ainsi, toute personne désirant devenir antiquaire peut suivre des études en histoire et commerce de l’art ou en histoire de l’art et en archéologie afin d’obtenir une licence (Bac+ 3) ou un Master (Bac+5).

Toutefois, il ne suffit pas d’avoir des diplômes. Pour être un bon antiquaire comme sur ce site qui exerce à Versailles, certaines qualités sont requises. D’une part, un bon sens du relationnel est indispensable en plus d’un sens de l’entrepreneuriat. En effet, cet artisan sera amené à côtoyer différentes sortes de personnes qui sont généralement des acheteurs potentiels (ex. : collectionneurs, amateurs d’art, etc.). Pour tirer profit de ses ventes, il doit donc savoir négocier au maximum le prix de ses objets anciens.

D’autre part, l’exercice de ce métier exige beaucoup de patience. La recherche de pièces uniques prend du temps et exige beaucoup d’efforts. Pour approvisionner son stock, un antiquaire va énormément se déplacer pour assister à divers évènements (ex. : marchés aux puces, vide-grenier, vente-exposition, etc.). Il y aura en outre des jours où il ne réalisera aucune vente et/ou aucune trouvaille. Dans ces cas, c’est la passion et l’amour du travail qui permet à l’antiquaire de continuer ses activités.

Enfin, il faut savoir que la curiosité n’est pas un vilain défaut quand on est un antiquaire. Sa persévérance le pousse à vouloir connaitre davantage sur l’histoire des pièces qu’il acquiert. Ce qui va d’ailleurs lui permettre de distinguer les pièces authentiques des contrefaçons et des reproductions. Dans ses travaux d’authentification, il peut d’ailleurs solliciter l’avis d’un expert en histoire.

En bref, l’antiquaire est le propriétaire-gestionnaire d’une boutique d’antiquité. Il concentre son activité sur la commercialisation des objets anciens, leur restauration, l’estimation de leur valeur ainsi que leur authentification. Si aucun diplôme n’est requis pour exercer ce métier, suivre des formations spécifiques peut permettre de se démarquer de la concurrence. Outre les études, il faudra en outre disposer de certaines qualités comme la patience, le sens du relationnel et la curiosité.