Le ramonage de cheminée figure parmi les travaux d’entretien annuel obligatoires de la maison. Il consiste à nettoyer le conduit de fumée en le débarrassant des suies et des goudrons qui tapissent sa paroi. Le ramonage permet ainsi de garantir les performances de cet appareil de chauffage en termes de combustion et une bonne évacuation de la fumée qui en résulte. Ce qui permet par conséquent d’éviter certains risques comme l’incendie ou l’intoxication aux gaz toxiques. Pour désencrasser la paroi d’un conduit, l’idéal est d’entreprendre un ramonage mécanique. Toutefois, il faut savoir que ce procédé peut se pratiquer de différentes façons. Nous en parlons dans cet article. Découvrez !
Qu’entend-on par ramonage mécanique de cheminée ?
Avant d’aborder les différentes manières de réaliser le ramonage mécanique, il est important de voir au préalable en quoi consiste ce procédé.
Également appelé « ramonage manuel », il s’agit de la technique traditionnelle que l’on utilise pour nettoyer le conduit d’une cheminée. Comme vous l’aurez compris, c’est un travail qui s’effectue manuellement au moyen d’un outil spécifique : la brosse-hérisson. Il s’agit d’une brosse dont la forme et la taille varient en fonction des spécificités du conduit. Selon les cas, elle peut être ronde, carrée ou rectangulaire. Pour faciliter son utilisation, la brosse-hérisson est fixée sur une longue perche flexible qui épouse parfaitement la forme du conduit.
Concrètement, le ramonage mécanique consiste à réaliser des mouvements de va-et-vient avec la brosse-hérisson dans le conduit. Au passage, celle-ci grattera les dépôts de suies et de goudrons que l’on récupèrera plus tard dans le foyer de combustion. C’est ce procédé qui est utilisé pour le ramonage annuel obligatoire. Pour sa mise en œuvre, il est conseillé de faire appel à une équipe de professionnel comme cette entreprise de ramonage de cheminée en Sarthe sur ce site : https://www.ramonage-72.fr/ .
Quelles sont les différentes façons de pratiquer le ramonage mécanique ?
On distingue principalement deux méthodes de ramonage mécanique. Celle à mettre en œuvre dépendra néanmoins de l’accessibilité de la toiture. Selon les cas, on opèrera donc :
Un ramonage par le haut
Le ramoneur professionnel utilise ce procédé quand il peut facilement accéder au toit de la maison. Pour désencrasser la paroi du conduit, il aura besoin d’une brosse de ramonage attachée à une corde et une balle métallique. Grâce à la corde, il fera descendre cette dernière dans le conduit. Au fur et à mesure de la descente, la brosse va au passage racler la paroi du conduit afin d’extraire les différentes saletés.
Avant d’entamer la moindre chose, le ramoneur doit cependant prendre les précautions nécessaires pour assurer sa sécurité. Comme l’intervention se fait principalement en hauteur, il est en effet exposé à un risque de chute. Pour éviter les accidents, il devra ainsi se munir des équipements de protections adéquats.
Un ramonage par le bas
C’est la solution à adopter quand le ramonage de la cheminée par le haut n’est pas envisageable, car la toiture n’est pas accessible. Dans ce cas, on introduira la brosse-hérisson que l’on a préalablement fixée sur une longue perche (canne de ramonage) dans le conduit à partir du foyer de combustion. Comme susmentionné, il faudra effectuer des mouvements d’alternance avec cet outil pour éliminer les cendres, les suies et les goudrons dans le conduit.
À l’issue de l’exécution des travaux de ramonage, le ramoneur attestera le bon état et la vacuité du conduit de la cheminée. Pour cela, il délivre un certificat de ramonage à son client. En revanche, si des anomalies sont constatées, il devra entreprendre les réparations nécessaires avant de délivrer ce document.