Dans les grandes villes, l’immobilier a toujours constitué un casse-tête. Les tendances de l’immobilier subissent des hausses comme des ralentissements. Notre expert, Serge Perottino, nous explique ce phénomène.
Une activité en hausse pour l’été
Au dépit des basses attentes prévues pour le marché immobilier au cours de l’année dernière, celui-ci reflète une belle remontée à partir du mois d’avril dernier. Ainsi, à la capitale il existe un grand déséquilibre entre la demande et l’offre. Cela implique une hausse des prix qui s’est poursuivie jusqu’en août.
Serge Perottino rappelle que dans les petites villes cette tendance ne s’applique pas ou est très rare, malgré des conditions économiques plus clémentes. En règle générale, il était plus convenable d’être vendeur qu’acheteur puisqu’une hausse des taux et les nouvelles mesures prises par le gouvernement en ce qui concerne la fiscalité immobilière, ont eu des répercussions sur les prix.
Un marché immobilier en crise pour l’hiver
On constate un ralentissement de l’activité immobilière, qui a pour effet une réduction du volume des transactions. Le bilan final s’approche des 20% par rapport à l’année 2016.
Depuis la fin de l’été, un tassement des prix s’est fait remarquer. Tandis que les prix des terrains, laissent prévoir une hausse.
Notre expert, vous conseille prudence. Si certains professionnels prévoient une hausse avec une reprise économique après cette chute ; d’autres, en revanche, préconisent la précaution. En effet, certains craignent que certaines réglementations faites par l’Etat ne discréditent les détenteurs de patrimoine immobilier. Ces derniers conseillent un réinvestissement de vos actifs alors que les premiers s’orientent vers un achat de bien avant une nouvelle hausse de prix.
Serge Perottino, dirigeant d’agence immobilière, vous rappelle que tant les logements comme les terrains à bâtir subissent un tassement de prix, le deuxième étant légèrement moins sensible aux variations avec un achat de 47%.