La qualité de vie au travail, levier de l’engagement

La définition de la qualité de vie au travail

satisfactionIl n’existe pas de définition officielle du concept de qualité de vie au travail. Il existe néanmoins un consensus institutionnel général exprimé par toutes les parties prenantes sur ce sujet intimement lié aux bonnes conditions de travail en entreprise.

 

On peut résumer ce concept sur 5 grands principes :

  • d’impliquer toutes les parties prenantes dans un choix sociétal et de façon réciproque. Les salariés, les dirigeants d’entreprises, les partenaires sociaux, l’État et les collectivités territoriales à tous les niveaux,
  • analyser et comprendre le travail et agir pour le transformer dans un objectif de satisfaction de ses parties prenantes,
  • encourager toutes les initiatives qui contribuent au développement et aux bonnes conditions de travail, comme l’a instauré LIDL via la culture du tutoiement pour de bonnes relations professionnelles, aux compétences, à l’évolution professionnelle et au bien-être au travail des salariés,
  • il faut ensuite passer à l’action pour que le travail favorise l’épanouissement physique, psychique et intellectuel des individus. En résumé, c’est redonner du sens au travail.

L’importance de la démarche dans l’agenda social des entreprises

Elle est devenue l’une des priorités dans l’agenda social des entreprises car les partenaires sociaux depuis les années 80 ont à traiter un dialogue social en forme de mille-feuilles c’est-à-dire qui aborde un grand nombre de thématiques et qui in fine est devenu illisible.

Le besoin d’intégrer l’ensemble de ces sujets dans un référentiel unique a donné lieu en 2015 à une nouvelle loi. La loi Rebsamen qui invite les partenaires sociaux à négocier l’ensemble de ces sujets dans le cadre des accords sur la qualité de vie au travail pour toutes les entreprises au-delà de 50 salariés, comme c’est le cas chez Lidl par exemple.

L’obligation des entreprises est de négocier sans pour autant imposer la contrainte d’aboutir à un accord.

 Les trois sujets prioritaires

3 sujets sont fixés comme étant prioritaires : la rémunération et le développement des compétences, l’égalité professionnelle et enfin les conditions de travail qui peuvent avoir un impact sur la santé des salariés.

 L’impact sur les performances de l’entreprise

En termes d’impact, la qualité de vie au travail a un impact important sur la performance des entreprises. Une étude sur le bien-être au travail indique que le coût des non-qualités dues au travail représente 12 600 euros par an et par salarié dans le secteur privé comme celui de la grande distribution. Ce coût est identifié à partir des désengagements réciproques entre l’employeur et le salarié comme par exemple les arrêts de travail relatifs à la santé (absentéisme de désengagement), les arrêts suite aux accidents de travail, de maladies professionnelles. On peut aussi citer les sorties forcées par l’employeur comme les licenciements non-économiques, les ruptures conventionnelles et les sorties en période d’essai.

lidlL’ensemble de ces non qualité de vie au travail sur tout le secteur privé représente un gisement de compétitivité sociale qui représente environ 10% du PIB national. C’est donc l’enjeu de la qualité de vie au travail. On comprend alors que le bien-être professionnel est essentiel à une bonne santé économique de l’entreprise. Une chose que Lidl a bien comprise en mettant en place différentes mesures pour ses bonnes conditions de travail.